Patrimoine
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L’Église Saint-Martin
L’Église Saint-Martin mêle l’art roman du XIIème siècle (arc doubleaux en plein cintre, chapiteaux à crochets et à large tailloir, fenêtres géminées à la base du clocher) à l’art gothique du XIVème siècle (voûtes d’ogives de la nef et des bas côtés).
Aucun acte n’indique la date précise de la fondation de l’église Saint-Martin de Verneuil, mais à partir de 1790, la paroisse est rattachée au diocèse de Versailles (Seine et Oise) et refuse de se fondre avec la paroisse de Vernouillet. En 1794, l’église devient temple de la déesse Raison. Le 25 août 1809, la cloche de l’église prend pour marraine la comtesse de Tocqueville et pour parrain, Hervé de Tocqueville, le maire.
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Le Champclos
Dans les années 20, Madame Bergaud, veuve sans enfant, se rend à Verneuil pour visiter sa mère, Madame Boirivant qui habite 40, Grande rue.
Sur cette route, dans le mur qu’elle longe, elle voit une petite porte qu’elle pousse par curiosité. C’est ainsi qu’elle découvre un vaste terrain enclavé : le Champclos.
Deux bâtisses y sont construites : une écurie au plafond très haut et une lingerie. Il n’y a aucune maison d’habitation. Le terrain est planté d’arbres magnifiques et la végétation est très dense. Il est en partie cultivé par un couple de maraîchers, Monsieur et Madame Mamot qui vendent leur récolte aux habitants de Verneuil. Mme Bergaud s’en porte aussitôt acquéreur.
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Le Château
Le château conserve, d’avant le XVIème siècle, ses caves, son colombier et ses communs voûtés. En 1773, la gentilhommière de style renaissance fut baillée de façades à la mode du temps (fausses fenêtres, frontons, guirlandes). Plusieurs des ses châtelains ont mérité de figurer dans l’histoire : Louis Aleaume (avocat qui versifiait en latin et fréquentait les poètes de la Pléiade), Jean-Jacques Olier (qui créa les 1ers séminaires et fonda les Sulpiciens), Mme de Senozan (sœur de Malesherbes), Mr de Tocqueville, père d’Alexis (qui recevait Chateaubriand), Mme de Mortefontaine (que la Convention adopta pour fille), enfin, Mélanie, Princesse de Ligne, qui lotit son vaste domaine en 1925 et donna ainsi le coup d’envoi au développement accéléré de Verneuil.
Le château est inhabité depuis 15 ans lorsqu’il voit arriver, fin août-début septembre 1929, ses nouvelles propriétaires. Ce sont des religieuses de la congrégation Notre Dame, congrégation née en 1597 de l’intuition d’Alix Le Clerc et de Pierre Fourier. Les sœurs fonderont l’école Notre Dame des Oiseaux.
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L’Espace des Droits de l’Homme
En 2016, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) a sollicité la municipalité pour l’installation d’un espace dédié à la Déclaration universelle des droits de l’Homme dans le centre-ville.
Après l’étude de plusieurs projets, c’est finalement l’aménagement d’un » Espace des droits de l’Homme » près de la fontaine située boulevard André-Malraux qui a été retenu.
Une plaque commémorative reprend l’article 1 de la Déclaration : » Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Cet espace a été inauguré le 10 décembre 2018.
Les œuvres artistiques
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La fontaine Fleur
La « Fontaine Fleur », œuvre du sculpteur et statuaire George Delahaie, située sur la place du Général de Gaulle face à la gare de Vernouillet/Verneuil, a été inaugurée le 1er mars 1997.
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La ravaudeuse de drapeaux
Tableau offert, en 1990, par la femme du peintre vernolien Jean D’Esparbès (1899-1968). Plus connu à Montmartre ou à Montparnasse (rencontres avec Derain, Modigliani, Céline, Marcel Aymé) qu’à Verneuil où il passa ses 1ères années. Peint en 1957, la ravaudeuse de drapeaux, représente une vieille femme occupée à recoudre un drapeau français. La hampe cassée, les lambeaux des 3 couleurs, le regard terrifié de la vieille donnent à la composition quelque chose de poignant.
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À fleur de bonheur
Intitulée « À fleur de bonheur », cette œuvre du peintre d’origine suisse Werner Büchler illumine la salle des mariages du Champclos. Les couleurs vives et lumineuses, ainsi que les teintes chaleureuses et pétillantes attirent l’œil et offrent une luminosité toute particulière à la pièce.
Street-art à l'honneur
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Fresque réalisée par TWOONE
Afin de permettre la diffusion des arts dans l’espace publique en enrichissant le cadre de vie et de valoriser le patrimoine de la ville, une fresque murale de 140 m² environ a été réalisée sur le mur pignon de l’Hôtel de ville, par @TWOONE, jeune artiste japonais issu du mouvement graffiti.
Il doit sa notoriété internationale à la grande qualité de son travail ainsi qu’aux nombreuses et impressionnantes fresques qu’il réalise aux 4 coins du monde (Miami, Falls Creek en Australie, Hong Kong, Bangkok…). Certaines de ses œuvres figurent dans la collection permanente du Victoria and Albert Museum, à Melbourne.
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Fresque Rimbaud
L’artiste JBC a réalisé, début septembre 2021, un portrait géant d’Arthur Rimbaud sur un mur du centre culturel du 5/7 Grande rue, officialisant, par la même occasion, l’attribution du nom du poète à cet équipement.
Un nom choisi par les habitants
En janvier 2021, la municipalité a invité les Vernoliennes et les Vernoliens à choisir eux-mêmes une véritable dénomination pour ce centre culturel. En quelques semaines, près d’une centaine de propositions différentes ont été faîtes ! Parmi elles s’en dégageaient nettement trois, tous des noms de poètes.
Rien d’étonnant pour Fabien Aufrechter : « De Châteaubriand à Prévert, de George Sand à Georges Brassens, notre ville aime la poésie et sait lui faire honneur en nommant ses rues, ses écoles et ses bâtiments, explique-t-il. Et le Maire de Verneuil d’insister : « Et qui mieux qu’Arthur Rimbaud, l’homme aux semelles de vent, pour incarner la poésie ? Donner ce nom à ce lieu est un choix magnifique. »
Malgré une carrière brève, le poète décédé en 1891 à l’âge de 37 ans, est considéré comme l’une des figures majeures de la littérature française. Il est même bien souvent présenté comme le poète par excellence.
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Fresque de l’école maternelle Françoise-Dolto
Réalisée en septembre 2021 par l’artiste ADEC. La réalisation de cette fresque fait partie de l’opération « Un mur, une œuvre », lancée en 2019 par la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise pour promouvoir les cultures urbaines, en particulier le street-art. L’objectif : faire rayonner l’art dans l’espace public pour le rendre accessible à tous.
Pour faire ce « paon qui fait la roue », l’artiste Adec s’est inspiré de la fable « Le Paon se plaignant à Junon », de Jean de La Fontaine. « C’est une ode à la modestie, à la tolérance, à l’acceptation de soi-même et à la justice sociale», précise le Maire de Verneuil.
Les écoliers associés à la réalisation
Les élèves de l’école maternelle Dolto ont été étroitement associés au processus créatif de la fresque. Avant d’entamer sa réalisation, Adec les a en effet rencontrés afin d’intégrer des éléments qu’ils pourraient lui souffler. « J’ai une base, la forme. J’ai besoin de vos idées, tout ce qui vous fait penser à votre ville, votre quartier, votre école. Je serai votre bras qui peindra » leur a-t-il lancé. « Et dans quelques années, quand vous passerez devant la fresque, vous pourrez dire, cette image, c’est moi qui ai donné l’idée»
De leurs échanges sont nés une multitude de petits personnages, de lieux et de petites scènes rassemblés dans la roue du paon : l’éolienne des jardins familiaux, le manoir du Champclos, un marché avec des stands de fruits et légumes, l’île de loisirs, des pêcheurs, des avions, des ruches…
Les maires
De la Révolution française à nos jours
- 1790 : Jean-Baptiste La Ferté
- 1792 : Jérôme Martin
- 1795 : Jean-Baptiste La Ferté – agent municipal
- 1797 : Pierre Adrien Varillon – agent municipal
- 1797-1799 : François Dufour – agent municipal
- 1799 : Louis Yves Jourdain – agent municipal
- 1804-1814 : Comte Hervé Clérel de Tocqueville, 30 septembre 1804
- 1814-1830 : Hervouët de la Chardonnière, 27 juillet 1814
- 1830-1834 : François Dufour, 20 septembre 1830
- 1834-1843 : Jean-Baptiste Jacques Perrel, 28 septembre 1834
- 1843-1845 : Comte Ernest de Talleyrand-Périgord, 12 novembre 1843
- 1845-1867 : Jean-Baptiste Jacques Perrel, 19 mai 1845 (meurt en 1867)
- 1867-1878 : François-Jean Condrot, 17 février 1867
- 1878-1881 : François-Eugène Denyze, 21 janvier 1878
- 1881-1892 : Achille Boyriven, 20 janvier 1881
- 1892-1893 : Emile Bouland, 29 mai 1892
- 1893-1896 : Achille Boyriven, 8 janvier 1893
- 1896-1902 : Alphonse Laprêté, 17 mai 1896
- 1902-1904 : Louis-Alexandre Jourdain, 4 septembre 1902
- 1904-1906 : Alfred Bergaud, 15 mai 1904
- 1906-1910 : Emile Perrel, 25 juillet 1906
- 1910-1911 : Henri Robinet, 1er avril 1910
- 1911-1912 : Emile Perrel – maire 9 septembre 1911
Auguste Pérelle – adjoint 9 septembre 1911 - 1912-1915 : René Larüe meurt à la guerre le 7 janvier 1915
Auguste Pérelle remplit les fonctions de maire - 1919-1925 : Auguste dit Ferdinand Perrot, 10 décembre 1919
- 1925-1927 : François Gamard, 17 mai 1925
- 1927-1935 : Alfred Auger, 17 mai 1929
- 1935-1936 : Auguste Lebrun, 17 mai 1935
- 1936-1944 : Alfred Auger, 28 mars 1936
- 1944-1967 : François Pons, 18 septembre 1944
- 1967-1971 : Alexandre Pauwels, 16 avril 1967
- 1971-1977 : Léon Robert, 21 mars 1971
- 1977-1983 : Jean-Pierre Coeuillet, 21 mars 1977
- 1983-1989 : Jean-Dominique Poisson, 14 mars 1983
- 1989-2001 : Jacques Massacré, 19 mars 1989 et 18 juin 1995
- 2001- 2020 : Philippe Tautou, 18 mars 2001, 16 mars 2008 et 30 mars 2014
- 2020-2026 : Fabien Aufrechter, 3 juillet 2020